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      Articles Performance énergétique

      Quels critères de choix pour bâtir un Système d’Information des Energies ?

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      Le Système d’Information des Energies, un logiciel mais pas que !

      Le Système d’Information des Energies (SIE) a comme noyau central le logiciel de management des énergies que vous aurez sélectionné pour ces fonctions de monitoring, de calcul, d’analyse, de reporting, …. Cependant, le choix du logiciel seul ne suffira pas ; il faudra tenir compte de l’environnement informatique et des usages des différents utilisateurs du SIE. Comme toujours, il n’y a pas de solution idéale, plutôt un ensemble de points à prendre en compte en complément des besoins fonctionnels propres au logiciel de management des énergies.

      Pas de choix universel mais des questions !

      Découvrez notre solution logicielle pour déployer un Système d’Information des Energies.

      Découvrir la solution

      Les choix techniques doivent répondre à votre besoin de départ tout en accompagnant l’évolution de votre usage. En effet, le temps passant, votre maturité en management des énergies grandira, vos moyens de comptage et de mesure s’étofferont. Par conséquent, vos besoins en collecte, traitement, analyse et diffusion de données changeront et le SIE devra se couler dans cette évolution. Vous devez vous questionner sur plusieurs points.

       

      Nombre et profil des utilisateurs

      Pour chaque utilisateur, la granulométrie d’information devra être adaptée et donc la nature des données recueillies sera très variable. Ainsi une surconsommation hebdomadaire pourra nécessiter de retracer tous les appels de puissance des équipements en synchronisant par exemple les tops arrêt et marche avec les consommations. Tandis que l’on pourra aussi avoir besoin d’une vision synthétique pour comparer des consommations mensuelles en fonction des quantités et natures de production.

      Par qui le SIE sera-t-il utilisé ? Est-ce uniquement le responsable énergie qui est peut-être aussi responsable maintenance et qui cherchera alors à profiter de la synergie entre les deux métiers ? (Voir notre article sur le sujet). Sont-ils des consommateurs comme le responsable de production qu’il faudra associer au projet de l’entreprise de réduction des consommations ? Les achats seront-ils intéressés par exemple pour gérer au mieux les approvisionnements et les négociations en énergies ? La Direction souhaitera-t-elle un accès à l’outil pour disposer d’une vision synthétique des impacts financiers de la démarche d’efficacité énergétique ? Envisagerez-vous des communications auprès des salariés et des clients et partenaires ?

      Les moyens en place

      Quelle est votre connaissance du réseau des énergies ? De quels compteurs et instrumentations disposez-vous ? Ces sources sont-elles collectables à distance ? Pour cela, passez-vous par des dataloggers, des supervisions ou directement par les automatismes ? Avez-vous la main sur ces sources ? et de quelles technologies d’échange de données sont-elles équipées ?
      Aurez-vous besoin de récupérer des données depuis un ERP ou une GPAO, ou encore d’une GMAO ? Ces systèmes sont très souvent sur un réseau indépendant du réseau industriel, pourrez-vous obtenir un accès ? Quelles sont les technologies d’ouverture disponibles dans chacun des logiciels afin de mettre en place une interconnexion des systèmes ?
      Si vous êtes au début de votre démarche d’efficacité énergétique, collectez ce que vous pouvez et commencez vos surveillances et analyses. Le SIE que vous mettez en place doit respecter votre maturité et vos moyens et ressources existantes. Veillez surtout à pouvoir aisément ajouter des sources de données (comptage, mesure, événements, etc.) et faire évoluer les traitements et les tableaux de bord.

       

      Usage fixe ou nomade ? 

      Très souvent, il est demandé des systèmes avec des accès web, mais est-ce pour pouvoir profiter d’une application qui fonctionne au travers d’un navigateur web (ergonomie d’utilisation) ou bien est-ce réellement pour profiter d’un accès mobile ? Dans ce cas, est-ce un accès mobile extérieur au site ou bien simplement depuis un autre réseau que le réseau industriel ? Enfin, par mobilité, entend-on une utilisation sur PC portable, tablette ou encore smartphone ?
      Ces questions sont primordiales parce qu’elles fixent, certes des critères de choix pour le logiciel, mais aussi des contraintes sur l’architecture réseau et les capacités du logiciel à se couler dans cette architecture afin de respecter entre autres des règles de cybersécurité. Ainsi dans le cas d’un logiciel installé sur vos serveurs, l’utilisation d’un terminal sous Android ou IOS pour accéder au logiciel depuis l’extérieur du réseau obligera à la mise en place d’un serveur de domaine et de résolution de nom de domaine (voir notre article sur le sujet).

       

      Multisites 

      Dans le cas des entreprises multisites, comment l’agrégation des données peut-elle s’opérer ? Si l’uniformité des moyens d’analyse et de reporting est une nécessité, comment conserver néanmoins la souplesse nécessaire au respect des particularités opérationnelles de chaque site ? Cela revient à pouvoir disposer de ces propres visualisations graphiques et traitements en local.

      Des critères de choix importants :

      On voit qu’il y a de nombreux points de vigilance pour bâtir un Système d’Information des Energies, qui ne se réduisent pas uniquement à définir les spécifications d’un logiciel. Néanmoins, il y a des incontournables que l’outil que vous choisirez devra avoir.

       

      Contrôle de la qualité des données.

      Afin de dresser des analyses et prendre des décisions sur la base de données fiables, le système doit automatiser le contrôle de la qualité des données (comptage et mesure) et permettre leur correction. Des vérifications automatiques assurent l’intégrité de tous les points énergétiques : contrôle de cohérence de seuil physique, seuil de consommation par jour, écart sous compteur, figeage du compteur, nombre d’enregistrements par jour, défaut d’index, contrôle d’écart lors d’une saisie manuelle.
      Cela permet par ailleurs la détection d’anormalités comme des fuites, des compteurs gelés, des dérives.

       

      Modélisation graphique et flexible de l’arborescence

      Si le monitoring des compteurs est un premier pas dans une démarche d’efficacité énergétique, la lecture des consommations doit pouvoir être faite par les différents utilisateurs du système suivant la corrélation souhaitée : zones, ateliers, lignes, usages.

       

      Libre choix des indicateurs de performance.

      Le libre choix de collecter et croiser des données de comptage et des données relevant des paramètres influents ainsi que des données relevant d’informations contextuelles permet de disposer de KPI (Indicateurs de Performance) réellement appropriés aux usages et véritablement révélateurs de la performance.

       

      Comparaison entre les performances réelles et les objectifs.

      Une politique de maîtrise des énergies passe par la création de cibles énergétiques et l’identification de l’atteinte des résultats sous forme graphique et de rapport. Le logiciel doit permettre la gestion des objectifs.

       

      Rondier

      La relève manuelle vient remplacer la relève automatique lorsque l’on ne peut pas remplacer tout ou partie des compteurs non communicants. Un rondier simplifie et fiabilise la relève : saisie unique directement sur site, assistant de saisie pour détecter une variation anormale de l’index, prise de photo pour preuve.
      Enfin, le rondier doit pouvoir fonctionner en complément d’une relève automatique, soit pour des raisons réglementaires, soit pour ajouter un contrôle de la télérelève. Dans tous les cas, le rondier doit fonctionner en mode déconnecté afin de pallier aux difficultés de couverture réseau.

       

      Elaboration de la revue de management.

      La revue de management se compose du suivi des actions, du suivi des indicateurs de performance, de l’évaluation de la conformité aux exigences légales, du degré d’atteinte des objectifs, de l’état d’avancement des actions correctives et préventives. Chaque intervenant doit disposer d’écrans d’analyse, de tableaux de bord adaptés avec la possibilité de faire varier à la volée les analyses durant la revue, c’est-à-dire de creuser la donnée sans devoir configurer de nouveaux tableaux de bord ou devoir attendre que ces calculs soient achevés. Privilégiez les vues d’analyses et tableaux de bord dynamiques au reporting figé.

       

      Mesure automatique des économies d’énergie.

      Mener des actions énergétiques c’est bien, mesurer les économies d’énergies associées et mesurer le retour sur investissement (ROI) c’est mieux. Une consommation étant souvent liée à plusieurs facteurs influents, mesurer l’économie d’énergie nécessite de tenir compte des variations de ces facteurs dans son calcul. Vous pouvez décider de votre propre méthode, sinon choisissez un logiciel embarquant l’IPMVP, un protocole de mesure objective de l’effet d’une action conseillé par l’ISO 50001.
      Dans ce cas, les algorithmes complexes du protocole calculent automatiquement la courbe de référence et l’écart entre le réel et cette référence (voir notre article sur le sujet).

       

      Sensibilisation et communication.

      Sensibiliser les consommateurs d’énergie passe par une communication adaptée à leur profil. Le système doit offrir des accès personnalisés selon le profil, des écrans collaboratifs, des rapports aux contenus variés, afin que l’information parle à la personne, lui soit utile et utilisée. Enfin, une diffusion sur écran d’accueil complète la communication.

       

      Le rôle de la maintenance

      La démarche d’efficacité énergétique et la maintenance sont intimement liées. D’ailleurs, très souvent le responsable énergie est aussi responsable maintenance. Le logiciel de management des énergies doit permettre de profiter de la synergie entre les deux, les données énergétiques (comptage, mesure, facteurs influents) peuvent être traitées, visualisées afin d’exploiter au mieux cette synergie.
      Le suivi des consommations des moteurs électriques permet d’ajuster avec précision les contrôles (prédictifs ou préventifs) ou encore de mesurer la performance lors de rebobinage (benchmark des bobineurs).
      Dans le cas des compresseurs, on peut détecter et mesurer des fuites d’air, mesurer des cycles de marche, quantifier le volume de chaleur récupérable, ou bien visualiser des fonctionnements cascade.
      Sur la filtration, on peut optimiser les interventions de nettoyage ou de changement des filtres en suivant les variations de pression.
      Les chambres froides, autoclaves et fours peuvent faire aussi l’objet de suivi au travers du SIE : identification rapide des problèmes de joints de porte, de résistances défaillantes, des problèmes de soufflage et d’extraction d’air.
      Voir aussi notre article sur la synergie entre la maintenance et l’efficacité énergétique

      Le financement du Système d’Information des Energies.

      Depuis fin 2018, les opérations de mise en place d’un système de mesurage d’Indicateurs de Performance Énergétique ont leur fiche CEE, qui porte le numéro IND-UT-134. Il est possible de financer tout ou partie de la chaîne de mesure et d’analyse : des compteurs, des instruments de mesure, des data loggers et un logiciel de management des énergies.
      Il est exigé que la puissance nominale de l’ensemble constituant un usage énergétique, objet du calcul d’un Indicateur de Performance, soit inférieure à 10 MW. Le système doit aussi satisfaire le calcul et le suivi d’Indicateurs de Performance imposés par usage énergétique, comme par exemple le rendement (kWh/unité de production) dans le cas d’un procédé industriel.
      Une étude doit être menée par un professionnel ou un BE en amont du déploiement pour identifier les usages énergétiques, décrire les équipements, les moyens de mesure et d’analyse et définir les indicateurs.
      Enfin, le système doit permettre à minimum :
      • La visualisation et l’historisation des indicateurs sur plusieurs plages de temps,
      • Des calculs statistiques,
      • Un reporting de suivi des indicateurs,
      • Des comparaisons avec des valeurs de référence,
      • Des alarmes sur dépassement de seuil.
      (Voir notre article)

      A retenir.

      Choisir un logiciel de management des énergies et une étape essentielle dans la construction d’un Système d’Information des Energies, mais ne suffit pas pour s’assurer de son utilité et de son bon fonctionnement. Il est essentiel de s’interroger sur l’évolution à venir de ses besoins, le profil des utilisateurs et la granulométrie des informations associées et enfin l’architecture des réseaux informatiques afin d’anticiper les contraintes d’interopérabilité.

      Pour aller plus loin.

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